Considéré comme le Airbnb du camping-car par le secteur du Tourisme, Wikicampers c’est une promesse d’évasion en toute sérénité tant au niveau des services proposés que de ses parcours de paiement.
Source d’inspiration : Multi-activité proche de ses clients
Depuis plus de 10 ans, Wikicampers se positionne comme un tiers de confiance entre les propriétaires de camping-car et les voyageurs en quête d’une nouvelle forme de voyage !
Pour accompagner les voyageurs au plus près de leurs besoins, Wikicampers a développé plusieurs activités répondant aux attentes de cibles différentes. En optant pour Lyra comme partenaire paiement, Wikicampers a fait le choix d’une solution unique pour gérer l’ensemble des besoins d’aujourd’hui et demain.
S’appuyer sur une solution comme Lyra, avec une telle richesse de moyens de paiement disponibles, est un vrai plus pour gagner en réactivité et améliorer constamment le parcours de réservation.
Marion Woirhaye, Co-fondatrice et CEO de Wikicampers
Source d’évasion : Location avec étalement des paiements
L’une des activités phares de Wikicampers est la location entre particuliers. La plateforme propose plus de 6500 véhicules à travers la France en s’appuyant sur un CMS de réservation propriétaire.
Pour 45% des voyageurs utilisant ce service, c’est une première ! Et avec un panier moyen autour des 1000€, il y a de quoi avoir quelques hésitations avant de se lancer. C’est pourquoi Wikicampers a opté pour la mise en place du paiement en plusieurs fois permettant d’étaler le règlement dans le temps et réserver en toute tranquillité.
Wikicampers se tient constamment à l’écoute de sa communauté, très active en retour d’expérience pour enrichir et simplifier au maximum le parcours de réservation. En plus de Chèques-Vacances Connect, Paypal et les cartes bancaires, déjà acceptés sur la plateforme, le paiement par virement en ligne sera bientôt proposé.
Une alternative à la carte permettant aux clients de préserver le niveau de dépenses sur leur plafond carte. Le virement en ligne est aussi une opportunité pour Wikicampers d’ouvrir facilement son activité en dehors des frontières avec un moyen de paiement utilisé dans 16 pays européens, les envies d’ailleurs vont pouvoir prendre la route !
Source de liberté : Vente d’équipements & abonnement
Sur la plateforme, tout est pensé pour rendre l’expérience du voyage idéale pour le voyageur comme le propriétaire. Un voyage Wikicampers bien préparé commence d’ailleurs par une boutique en ligne proposant tous les accessoires de voyages indispensables, des guides, des produits d’entretien et même un traceur GPS Wikitrack.
Pour son utilisation, ce dernier est lié à un modèle d’abonnement pour lequel Wikicampers s’appuie là encore sur la solution Lyra pour enregistrer les cartes et déclencher automatiquement des paiements récurrents.
Source de maîtrise : Simplification de la gestion financière
Vous l’aurez compris, ces différentes activités basées sur différents usages demandent une grande flexibilité. C’est pourquoi une solution unique, multi-activité, gérant la réconciliation bancaire et qui accompagne dans le suivi des encaissements est un grand confort ! Lyra permet à Wikicampers de consacrer plus de temps à sa communauté et aux nouvelles activités telles que la vente de véhicule de particuliers à particuliers et l’expansion vers l’Espagne.
L’intégration de la solution et l’activation d’un nouveau moyen de paiement voire d’une fonctionnalité est tellement simple, qu’il n’y a plus de limite technique pour ouvrir tous les champs des possibles.
Le 14 mars 2022, nous avions rencontré la Compagnie des Transports Strasbourgeois (CTS) pour faire le point sur le lancement de leur application mobile, une révolution pour leurs usagers dont la fréquentation atteignait plus + de 400 000 voyages par jour en moyenne !
Un an après, le mobile est toujours au cœur de leur stratégie et ne cesse de s’étoffer ! Nous avons alors discuté des besoins émergents liés à ce type d’outil. C’est ainsi que nos développeurs ont œuvré pour permettre la mise en place d’Apple Pay. Une fonctionnalité très réclamée par les usagers CTS pour payer en mobilité.
« 50% des paiements sur l’application sont fait sur iPhone ! »
Vincent WEBER, CTS
Wagon « émergence des besoins »
Jusque-là les clients CTS avaient, entre autres choix, les modes de paiement suivants pour l’achat de leur titre de transport :
Via l’application mobile. Le ticket est émis sous format de code-barres. L’usager le scanne directement à l’intérieur du véhicule et peut se déplacer librement. Good to know : le passager ne le sait pas mais il utilise le SDK Lyra !
Via le site web. Les tickets ayant une durée de validité plutôt courte, l’achat via le site web est privilégié pour recharger les cartes de transport des usagers réguliers, payer des procès-verbaux, commander une carte de transport… Good to know : CTS a choisi l’intégration embarquée sans redirection !
Via le traditionnel paiement en espèces lors de la montée dans le bus. Ce mode est souvent retenu par manque de temps mais a l’inconvénient d’être chronophage et d’affecter une mission supplémentaire aux conducteurs, déjà très sollicités.
Animée d’une réelle volonté de fluidifier les transports et faciliter le quotidien des voyageurs, la Compagnie des Transports Strasbourgeois a vu tout le potentiel du wallet Apple Pay.
Wagon « Go Apple Pay »
Le paiement rendu possible directement depuis l’application est primordial pour les usagers. Afin de limiter l’achat direct auprès du conducteur et gagner en efficacité, la CTS a choisi de proposer un tarif plus avantageux via l’application. Cet argument incite les usagers à utiliser l’application et permet également de fidéliser ces derniers.
C’est agréable de travailler avec Lyra car il y a toujours des innovations, des nouveautés.
Vincent WEBER, CTS
Grâce à Apple Pay et au paiement mobile, l’achat à l’instant T reste faisable ! Une valeur sûre pour les frileux qui ne sont pas sûrs d’avoir leur bus à temps ou les usagers de seconde couronne qui ne profitent pas tous de caisses automatiques dans leur commune.
Depuis l’application, il est possible d’enregistrer sa carte pour un paiement ultrarapide en un clic. Mais avec le wallet Apple Pay, les détenteurs d’Iphone n’ont pas à enregistrer leur carte sur une énième application. Le paiement instantané grâce à Apple Pay permet de prendre son titre au dernier moment et d’être assuré d’utiliser tranquillement son titre et de faire gagner du temps au conducteur.
Wagon « retour d’expérience »
Le panel d’actions mises en place (campagne d’affichage, application et maintenant Apple Pay) a permis de réduire de façon concrète le recours au paiement auprès du conducteur et de fluidifier l’acte d’achat de titre de transport.
Et demain ? Pourquoi ne pas aller encore plus loin ! Le virement instantané s’affiche comme une opportunité envisageable pour les équipes de la CTS pour permettre la gestion de montants plus élevés à régler sans carte : amendes, recharge mensuelle/annuelle…
À propos de la Compagnie des Transports Strasbourgeois
La Compagnie des Transports Strasbourgeois (CTS), Société Publique Locale, est l’opérateur de mobilité de l’agglomération strasbourgeoise. Elle produit chaque année plus de 18 millions de km d’offre de transport urbain à l’aide de 246 bus, dont 8 bus à haut niveau de service et 110 tramways. Plus de 1700 personnes, dont près de 1 100 Conducteurs-Receveurs, sont réparties sur 3 Unités de Production situées à Strasbourg. La CTS transporte plus de 127 millions de voyageurs par an, ce qui en fait l’un des plus importants réseaux de transport public en France et le premier réseau de tramway par sa taille, sa complexité et sa performance.
Pour conclure cette série d’articles, reprenons les objectifs et les différentes solutions apportées.
L’objectif principal est le développement d’une librairie de composants React Native, dans le but de mutualiser des composants de deux applications : PayZen et Lyra Collect.
La difficulté principale étant que certains composants peuvent être de haut niveau, quasiment des écrans entiers. C’est-à-dire qu’ils embarquent de la logique métier : des appels serveurs, de la navigation entre plusieurs écrans, des paramètres utilisateurs etc.
Reprenons les principales problématiques ainsi que les solutions apportées :
Gestion des dépendances dans le contexte React Native / Expo
L’utilisation des peerDependencies permet de mutualiser les dépendances
On a pu démontrer une configuration qui fonctionne avec le bundler Metro (au niveau du code source et des assets)
La librairie est écrite en TypeScript et tout le typage est bien exporté
La compilation de la librairie est simple et rapide
L’environnement de développement, l’intégration continue et le déploiement
Bonne expérience de développement, tout l’outillage fonctionne comme avant (refresh de composant à chaud, debugger, inspecteur d’éléments etc.)
Le développeur continue de tester son application, qu’il travail sur la librairie ou sur son application
Linking de la librairie en local très facile
Intégration continue et déploiement avec Bitrise
Gestion des personnalisations : le thème, l’internationalisation et les paramètres utilisateur
Passage de paramètres et création d’un contexte grâce à un composant Provider
Possibilité de personnaliser le thème, les traductions et la configuration de la librairie
Les paramètres des composants de la lib peuvent être intégré dans l’écran des préférences de l’application
Gestion des appels serveur et de l’authentification
Utilisation d’un client HTTP (Axios) qui permet d’embarquer la configuration des appels serveurs (URL de base, authentification etc.)
La librairie est capable d’effectuer des appels serveurs avec des urls relatives
La gestion des tokens d’authentification et de l’URL du back-end restent de la responsabilité des applications, la librairie ne s’en occupe pas
Le déploiement de la brique « API Proxy » côté Lyra Collect permet d’accéder aux API de PayZen depuis l’app Lyra Collect
Les appels REST sont validés par les specs OpenAPI fournies par le back-end
Les grands principes à retenir
Librairie écrite en TypeScript
Elle expose un composant Provider qui lui permet d’accepter des paramètres et d’initialiser les librairies utilitaires
L’objectif principal de cette librairie est d’apporter les fonctionnalités liées aux ordres de paiement de l’application PayZen dans l’application Lyra Collect. Mettre ces écrans dans une librairie nous permet de mutualiser le code et facilite la maintenance.
Les ordres (aussi appelés liens) de paiement, sont des liens générés par le marchand qu’ils peuvent envoyer à leur client pour se faire payer. Ces liens amènent vers la page de paiement PayZen du marchant avec toutes les informations de paiement pré-remplies.
Voici quelques exemples d’écrans pour les ordres de paiement (liste, détail, création) :
Dans les articles précédents, nous avons répondu aux problématiques liées aux dépendances, à l’environnement de développement et aux personnalisations.
Il nous reste un sujet à aborder, qui est spécifique aux écrans des ordres de paiement, ce sont les appels serveurs et l’authentification.
En effet, la librairie expose des composants de haut niveau qui peuvent être des écrans complets :
PaymentOrderList : écran complet de la liste des ordres de paiement, avec ses propres appels serveur
PaymentOrderDetail : écran complet du détail d’un ordre de paiement, avec ses propres appels serveur
PaymentOrderCreation : enchainement d’écrans pour la création d’un ordre de paiement, avec ses propres appels serveur
PaymentOrderSettings : section de paramètres des ordres de paiement
L’architecture de nos services
Nos deux applications communiquent avec leur back-end respectif (donc URL différentes) qui ont chacun leur méthode d’authentification spécifique.
Côté PayZen, c’est une authentification à base de cookie et de tokens.
Côté Lyra Collect, l’authentification s’appuie sur RH-SSO (Keycloak), à base de Bearer Token.
Ce qu’il faut savoir, c’est que la plateforme Lyra Collect se base sur la solution PayZen. Et les ordres de paiement sont une notion portée par PayZen.
Donc pour l’app PayZen, aucun problème avec les ordres de paiement : elle communique avec son back-end, et l’authentification est naturellement gérée.
Par contre pour l’application Lyra Collect, il faut communiquer directement avec le back-end PayZen (sauf à devoir dupliquer l’API des Ordres de Paiement sur Lyra Collect, ce que nous voulons justement éviter).Et bien entendu, il n’est pas souhaitable de gérer plusieurs authentifications sur l’application Lyra Collect (une pour les fonctionnalités des Ordres de Paiement, l’autre pour le reste de l’application).
En revanche, les systèmes d’information Lyra Collect et PayZen communiquent très bien entre eux car ils sont hébergés au sein de la plateforme Lyra.
L’idée est donc d’ajouter une brique de proxy d’API devant le back-end Lyra Collect qui aura les rôles suivant :
authentifier l’utilisateur Lyra Collect avec RH-SSO
transférer l’appel vers PayZen en lui adjoignant les paramètres d’authentification (PayZen) correspondant
Voici un schéma simplifié qui illustre l’architecture cible. En vert l’existant, en orange les nouveaux composants :
La gestion des appels serveurs dans la librairie
Une fois ces modules en place, la problématique suivante est : comment la librairie va pouvoir effectuer ses requêtes alors qu’elle ne connait ni l’URL du serveur ni la méthode d’authentification à configurer ?
En effet, elle est utilisée à la fois dans l’application Lyra Collect (qui communique avec le backend Lyra-Collect) et PayZen (qui communique… oui, avec le backend PayZen).
Et ce que nous voulons éviter, c’est qu’à chaque appel, la librairie fasse quelque chose comme :
Première hypothèse
Au début, nous avons imaginé que les applications passent des paramètres au niveau du Provider de la librairie :
baseURL : l’URL de base à utiliser pour tous les appels
mode : EP / VAD selon le mode d’authentification à utiliser
token : le token d’authentification
Ce qui donnerait :
// depuis l’app PayZen
// depuis l’app Lyra Collect
La librairie dispose ainsi que tout le nécessaire pour effectuer les appels. Selon le mode d’authentification, le token sera utilisé différemment.
Après un essai, cela fonctionne mais plusieurs points ne nous conviennent pas :
le mode revient à utiliser un if/else que nous voulions éviter. De plus, cela introduit un couplage fort entre la librairie et les applications qui l’utilisent (la librairie doit forcément connaître ces dernières…)
le nouveau token PayZen est passé dans le retour de l’appel, il faut donc mettre en place un mécanisme pour retourner le nouveau token à l’appli
l’authentification côté PayZen utilise des cookies, et pour que ça fonctionne, il vaut mieux utiliser la même API de requête → nouveau couplage app / lib
Cette hypothèse n’est pas retenue
Deuxième hypothèse
Une solution alternative serait d’utiliser un client HTTP autre que l’API native ‘fetch’. Ainsi avec la librairie Axios, il est possible de :
créer une instance de client HTTP avec des paramètres, par exemple une URL de base
utiliser des middlewares pre- et post-request, par exemple pour configurer l’authentification
Avec Axios, l’application peut ainsi créer une instance de client HTTP et la configurer avec toutes ses spécificités (URL de base et authentification notamment) et la transmettre à la librairie.
Création de l’instance Axios :
import Axios from 'axios'
// création de l'instance Axios
export const axios = Axios.create({
baseURL: 'https://api.example.com',
})
Configuration d’une authentification Bearer
import { useContext, useLayoutEffect, useRef } from 'react'
import { SessionContext } from '../contexts/SessionContext'
import { axios } from './axios'
export function useAuthInterceptor() {
// on récupère le token depuis un contexte
const { accessToken } = useContext(SessionContext)
// stockage de l'identifiant de l'intercepteur dans une référence React
const reqInterceptor = useRef<number>()
useLayoutEffect(() => {
// si l'interceptor existe déjà, on le libère
if (reqInterceptor.current !== undefined) {
axios.interceptors.request.eject(reqInterceptor.current)
}
// déclaration d'un nouvel intercepteur de requête, appelé avant chaque requête
reqInterceptor.current = axios.interceptors.request.use((config) => {
if (accessToken && config.headers) {
// configuration du header Authorization de la requête
config.headers.Authorization = `Bearer ${accessToken}`
}
// on retourne la config modifiée
return config
})
return () => {
// au nettoyage, on libère l'intercepteur
if (reqInterceptor.current !== undefined) {
axios.interceptors.request.eject(reqInterceptor.current)
}
}
}, [accessToken])
}
Avec cette solution, la librairie ne s’occupe plus de gérer :
l’URL de base, elle fait seulement des appels relatifs
l’authentification, elle est configurée côté application
L’avantage c’est que quelque soit la méthode d’authentification, le fonctionnement de la librairie n’est pas impacté : pas de if / else, pas de mécanisme de synchro de token entre lib et app. Avec les interceptors, chaque application reste maître de sa gestion de token.
En outre, cela nous permet de développer une nouvelle application mobile qui utiliserait la librairie, sans modifier cette dernière.
✅Cette hypothèse répond à nos besoins, elle est donc retenue
Spécifications OpenAPI
Le back-end PayZen fournit des spécifications OpenAPI pour tous ses web services REST. Par conséquent, pour éviter toute erreur de communication avec le back-end, nous utilisons ces contrats pour nous assurer que nos appels sont corrects dès la librairie.
Pour cela, nous utilisons le projet OpenAPI Generator qui permet de générer un client REST en fonction d’un contrat OpenAPI.
Et par chance (ou pas ), il existe un générateur typescript-axios. Parfait pour notre cas d’utilisation !
Il suffit donc de passer notre instance Axios au client REST généré par typescript-axios, et ce dernier expose les différentes requêtes disponibles sur notre back-end.
Et bien entendu, le client généré contient le typage de tout le modèle.
Voici le fichier de configuration utilisé pour le générateur typescript-axios :
Dans le code, on peut maintenant utiliser le client généré (PaymentOrderApi dans notre cas) en lui passant l’instance Axios :
Exemple d’un composant utilisant le client REST généré
import { useContext } from 'react'
import { ConfigContext } from '../contexts/ConfigContext'
import { PaymentOrderApi, Configuration } from '../openapi/payment-order'
export const PaymentOrderList = () => {
const { axios } = useContext(ConfigContext)
// récupération du basePath depuis l'instance axios
const basePath = axios.defaults.baseURL
// création d'une configuration et d'un client d'API avec les objets générés
const configuration = new Configuration({ basePath })
const paymentOrderApi = new PaymentOrderApi(configuration, basePath, axios)
// on peut maintenant utiliser notre API qui va effectuer les requêtes en utilisant l'instance axios passée en config
const result = paymentOrderApi.findPaymentOrder({
page: 1,
perPage: 10,
minAmount: 42,
})
...
}
Conclusion
La librairie est capable d’effectuer des appels serveurs avec des urls relatives.
La gestion des tokens d’authentification et de l’URL du back-end reste de la responsabilité des applications, la librairie ne s’en occupe pas.
Le déploiement de la brique « API Proxy » côté Lyra Collect permet d’accéder aux API de PayZen depuis l’app Lyra Collect.
Les appels REST sont validés par les specs OpenAPI fournies par le back-end.
Les problématiques liées aux appels serveurs sont résolues. La librairie est donc capable d’embarquer des composants métiers de haut niveau (écrans complets).
GetResto est une application mobile basée sur un modèle de marketplace, qui met en relation les restaurants et les foodies. Cherchez, réservez et commandez dans vos restaurants favoris mais soyez également au fait de leurs actualités. Les clients pourront alors sauvegarder et partager leurs bonnes adresses. Offrant une expérience optimale et privilégiée, cette solution packagée n’a pas fini de séduire.
Les enjeux de GetResto se concentrent sur l’expérience utilisateur mobile et la proposition de moyens de paiement incontournable, Daniel Abitbol, créateur du concept est revenu avec nous sur ce qui devient essentiel dans ce secteur !
Le mobile, l’essence des foodies
Au cours de l’année 2020, les commandes en ligne, en livraison ou en click & collect, ont connu un véritable engouement avec une croissance de 25 % aussi bien en dépenses qu’en visites. Un français sur deux s’est déjà fait livrer ! Et parce que la majorité des commandes s‘effectue via smartphone, pour plus de rapidité et d’instantanéité, le développement d’une stratégie mobile est capital pour les restaurateurs. GetResto en a donc fait son arme principale !
GetResto a alors mis toutes les chances de son côté pour proposer la meilleure expérience utilisateur possible. Et pour s’inscrire totalement dans cette démarche, ils ont pu utiliser en avant-première le paiement embarqué intelligent, la nouvelle technologie de Lyra. Grâce à celui-ci, ils peuvent proposer tous les moyens de paiement, même les plus locaux, sans aucune redirection ! Les foodies confirment leur commande sur l’application, sans redirection et sans coupure. Le design de l’application est même repensé autour de ce nouveau schéma pour plus de cohérence et de fluidité.
Au-delà d’un parcours de paiement simple et user friendly, le choix des moyens de paiement a toute son importance et GetResto l’a bien compris. Proposant déjà les moyens de paiement classiques liés au secteur de la restauration tels que la carte ou les tickets-restaurants, ils ont décidé de surfer sur les nouvelles tendances en ajoutant l’incontournable Apple Pay.
Apple Pay au service des restaurateurs
Get Resto utilise déjà ce nouveau moyen de paiement phare pour répondre aux besoins de ses partenaires restaurateurs en s’appuyant sur la solution Lyra. Apple Pay offre un taux de réussite de 100% ! Quand on sait qu’en fonction de son emplacement, un restaurant peut avoir jusqu’à 60% des paiements via Apple Pay, on comprend toute son importance dans ce secteur.
En effet, Apple Pay est LE moyen de paiement incontournable lorsqu’on propose des services via une application mobile. La combinaison d’Apple Pay sur application mobile, permet de proposer un parcours ultra optimisé pour une expérience utilisateur fluide :
Rapidité et instantanéité : en quelques clics seulement, la commande est passée. Plus besoin d’aller chercher sa carte, remplir les informations bancaires etc. Le paiement est à portée de doigt !
Conversion optimisée. Aucune information à compléter, pas d’erreur de CVV possible, processus ultra rapide… Les foodies valident leurs commandes à coup sûr et en quelques secondes.
Sécurité accrue. Aucune information bancaire ou d’identité n’est communiquée aux restaurateurs, ni stockés sur les serveurs d’Apple, ce qui limite fortement la fraude.
L’un des plus gros avantages de Lyra, c’est son avancement dans la proposition des moyens de paiement, et même les plus atypiques.
Daniel ABITBOL, Gérant de GetResto
À propos de GetResto
GetResto est l’application française qui réunit tous les amoureux des bons repas : les foodies. Proposant déjà plus de 200 000 restaurants en France, vos restaurants favoris disponibles en quelques clics.
Dans les articles précédents (intro, chapitre 1, chapitre 2), nous avons répondu aux problématiques liées aux dépendances et à l’outillage de développement. Nous allons maintenant nous concentrer sur le contenu de la librairie, ses composants et sa configuration.
La librairie doit être personnalisable sur plusieurs aspects, notamment :
le thème graphique
l’internationalisation : les locales supportées ainsi que la langue courante
la gestion des appels serveurs et l’authentification
le paramétrage de certains composants exposés par la librairie
le paramétrage propre à notre métier
Comme évoqué précédemment, toutes nos applications partagent la même stack technologique. Côté code, on retrouve principalement :
react-native-paper, une librairie de composants React Native qui implémente le design Material de Google et qui porte le thème
Notre librairie doit être capable de prendre un certain nombre de paramètres en entrée. Ces paramètres doivent être accessibles depuis n’importe quel composant de la librairie, voir même depuis l’application.
Un contexte React est la solution parfaite pour ce besoin. Pour utiliser un contexte, il faut déclarer un Provider. Tous les enfants de ce Provider ont ainsi accès à la valeur du contexte.
Nous avons repris cette logique pour notre librairie. La librairie expose donc un composant « Provider« , qui a été volontairement simplifié pour notre exemple :
Composant Provider de la lib
import { FC } from 'react'
import { ConfigContextProvider } from '../contexts/ConfigContext'
interface Props {
locale?: string
mode?: 'TEST' | 'PRODUCTION'
}
export const Provider: FC = ({
locale = 'fr-FR',
mode = 'PRODUCTION',
children,
}) => (
{children}
)
Ce composant prend tous les paramètres de configuration de la librairie et les stock dans un contexte interne à la librairie.
En situation réelle, notre Provider prend plus de props et déclare plusieurs contextes, mais vous avez compris l’idée 😉
Les applications doivent obligatoirement déclarer ce Provider pour utiliser la librairie. Voici un exemple simplifié du composant App de notre application :
Déclaration du Provider dans l'app
import { Provider as SharedComponentsProvider } from '@lyra/shared-components'
import { FC } from 'react'
import { AppContext, AppContextProvider } from './src/contexts/AppContext'
import { Root } from './src/Root'
export const App: FC = () => (
{({ locale, mode }) => ( )}
)
L’utilisation des contextes nous permet de rester dans le cycle de vie React et d’être totalement synchronisé, de manière à ce que si par exemple, l’utilisateur change la locale dans sa page de paramètres de l’application, la valeur sera mise automatiquement à jour dans la librairie.
Gestion du thème
Dans nos applications, le thème est porté par React Native Paper (RNP). RNP est une librairie de composants React Native qui implémente le design Material de Google.
Sur les screenshots ci-dessous, on remarque que les composants se ressemblent mais que la palette de couleur est différente pour chaque application. Ces différences sont justement configurées dans le thème.
La librairie va donc utiliser des composants de RNP, en prenant en compte le thème de l’application cible.
Nos besoins sont les suivants :
Tous les composants de la librairie doivent utiliser le thème de l’application cible
Le format du thème sera basé sur celui de RNP mais contiendra quelques champs supplémentaires, il faut que le typage du thème fonctionne correctement dans la lib et dans les apps
La librairie doit proposer un thème par défaut
Les applications doivent pouvoir passer un thème personnalisé
Le thème est passé à RNP via un Provider, mais qui doit déclarer ce Provider : l’application ou la librairie ?
Le format de nos thèmes hérite de celui de RNP mais rajoute quelques champs custom, comment faire pour que les apps et la lib aient accès au typage de notre thème ?
Comment faire pour pouvoir accéder au thème au moment de déclarer nos styles (depuis l’app ou la lib) ?
Qui doit déclarer le Provider RNP ?
Celui qui déclare le Provider RNP devra aussi être responsable d’augmenter le type du thème RNP avec les champs qu’il veut ajouter, comme ceci par exemple :
Avec cette augmentation de module, il est maintenant possible d’accéder à theme.colors.highlighted (qui n’existe pas dans le thème RNP) sans erreur TypeScript.
Si ce sont les apps qui déclarent le Provider RNP, plusieurs problèmes apparaissent :
La lib pourra utiliser des composants RNP mais n’aura pas accès au thème en dehors du contexte React (avec useTheme). Les feuilles de style en React Native se déclarent en dehors des composants, donc ça pose problème.
La lib ne pourra pas augmenter le type du thème et ne bénéficiera pas de l’augmentation du type par l’app.
La lib ne pourra pas proposer de thème par défaut.
C’est pour ces raisons que nous avons choisi de déléguer la responsabilité de déclarer le Provider RNP à notre librairie.
C’est la solution la plus logique, la librairie peut ainsi proposer un thème par défaut, avec son typage. Les apps restent libres d’étendre ce thème (en créant un thème custom) comme bon leur semble.
La librairie déclare donc le Provider RNP au niveau de son propre Provider :
Composant Provider de la lib
import { FC } from 'react'
import { Provider as PaperProvider } from 'react-native-paper'
import { ConfigContextProvider } from '../contexts/ConfigContext'
import { LyraTheme } from '../styles/LyraTheme'
interface Props {
locale?: string
mode?: 'TEST' | 'PRODUCTION'
theme?: ReactNativePaper.Theme
}
export const Provider: FC = ({
locale = 'fr-FR',
mode = 'PRODUCTION',
theme = LyraTheme,
children,
}) => (
{children}
)
À noter que la dépendance react-native-paper sera déclarée en peerDependencies au niveau de la librairie pour ne pas dupliquer la dépendance (voir notre deuxième article pour plus de détails).
Thème par défaut
Si aucun thème n’est passé à la lib, un thème par défaut « Lyra » est utilisé.
Les applications peuvent passer un autre thème en se basant (ou pas) sur le thème par défaut, par exemple :
Hook et High Order Component pour la création de styles
Maintenant que le thème et son type associé sont bien en place, il reste un dernier point à adresser sur notre liste de besoins : la mise à disposition d’un hook et d’un HOC pour la création de styles.
Rappel sur les hooks
Les Hooks sont des fonctions qui permettent de « se brancher » sur la gestion d’état local et de cycle de vie de React depuis des fonctions composants.
Un HOC est une technique avancée de React qui permet de réutiliser la logique de composants. Concrètement, un composant d’ordre supérieur est une fonction qui accepte un composant et renvoie un nouveau composant.
En React Native, le style est passé aux composants grâce à la propriété style. Généralement, on externalise le style avec StyleSheet.create pour plus de lisibilité. Cette méthode ne fait pas grand chose mais au moins elle valide le format du style qu’on lui passe. Exemple :
import { FC } from 'react'
import { StyleSheet } from 'react-native'
import { Text } from 'react-native-paper'
const styles = StyleSheet.create({
link: {
color: 'blue',
textDecorationLine: 'underline',
},
})
export const LinkText: FC = ({ children }) => (
{children}
)
Admettons que ce composant fasse partie de notre librairie et que l’on souhaite que le texte soit de la couleur « primary » du thème. Cela donne :
import { FC } from 'react'
import { StyleSheet } from 'react-native'
import { Text, useTheme } from 'react-native-paper'
const styles = StyleSheet.create({
link: {
textDecorationLine: 'underline',
},
})
export const LinkText: FC = ({ children }) => {
const { colors } = useTheme()
return <Text style={[styles.link, { color: colors.primary }]}>{children}</Text>
}
Ça fonctionne, mais ce n’est pas encore optimal. En effet, cela nous oblige à avoir du style à la fois à l’extérieur du composant mais aussi en inline. Et c’est assez verbeux.
Nous avons donc trouvé une solution qui s’inspire du makeStyles de MUI : une fonction de création de hook.
import { FC } from 'react'
import { Text } from 'react-native-paper'
import { createUseStyles } from '../styles'
const useStyles = createUseStyles((theme) => ({
link: {
color: theme.colors.primary,
textDecorationLine: 'underline',
},
}))
export const LinkText: FC = ({ children }) => {
const { styles } = useStyles()
return <Text style={styles.link}>{children}</Text>
}
Le hook useStyles retourne un objet avec les styles et le thème. Il est possible de lui passer des propriétés qui sont récupérées en deuxième argument de la callback de createUseStyles.
Pour les composants sous forme de classe, nous mettons également à disposition un HOC withStyles :
Pour la partie relative au thème, les problématiques sont résolues :
La librairie s’occupe de déclarer le Provider de React Native Paper.
La librairie propose un thème par défaut, qui reste extensible par les applications.
La librairie expose des utilitaires de création de style qui permettent d’accéder au thème.
Gestion de l’internationalisation
Sans rentrer dans les détails, l’internationalisation et la localisation sont des concepts liés à la capacité d’un logiciel à s’adapter à une région donnée. C’est principalement la traduction des textes mais il y a aussi le formatage des dates, des nombres, des devises, et de tout ce qui peut être spécifique à une région.
Nos applications sont disponibles dans plusieurs régions, donc dans plusieurs langues. Et selon l’application et la configuration de celle-ci, la liste des langues disponibles n’est pas toujours la même.
Notre librairie doit donc être capable de fournir ses composants dans la locale désirée. Le soucis, c’est qu’elle ne peut pas anticiper la totalité des locales qui lui seront demandées.
Nos besoins sont les suivants :
L’application doit pouvoir spécifier la langue à utiliser
L’application doit pouvoir fournir toutes les informations d’une locale si celle-ci n’est pas supportée par la lib, et pouvoir surcharger certaines valeurs selon ses besoins
Les composants de la lib doivent respecter la locale spécifiée par l’application
Les problématiques à solutionner sont les suivantes :
Comment éviter de dupliquer la dépendance du gestionnaire i18n ?
Qui porte la responsabilité de l’internationalisation (dépendance + initialisation) ?
Comment fusionner les locales de la librairie et de l’application ?
Comment permettre à l’app d’ajouter ou changer des valeurs dans les locales ?
Un gestionnaire d’internationalisation commun
Pour éviter la duplication de dépendance et partager un format commun pour les locales, la solution la plus simple est de se mettre d’accord sur le choix du gestionnaire d’internationalisation.
Les applications utilisent déjà toutes la même librairie : i18n-js. L’idéal serait donc de fusionner les locales entre l’application et la librairie puis d’initialiser le composant d’i18n qu’une seule fois.
Qui porte la responsabilité ?
Comme pour la gestion du thème, la dépendance sera apportée par l’application et déclarée en peerDependencies dans la librairie.
L’application passera la locale courante ainsi que les locales à ajouter / modifier à la librairie via les props de son Provider.
C’est la librairie qui s’occupe d’initialiser le gestionnaire d’internationalisation avec les données de locales fusionnées entre celles de la lib et celles de l’application.
Voici la nouvelle version de notre Provider avec la gestion de l’internationalisation :
Composant Provider de la lib
import i18n from 'i18n-js'
import { merge } from 'lodash'
import { FC, useLayoutEffect } from 'react'
import { Provider as PaperProvider } from 'react-native-paper'
import { ConfigContextProvider } from '../contexts/ConfigContext'
import { LyraTheme } from '../styles/LyraTheme'
import { translations as internalTranslations } from '../i18n'
interface Props {
locale?: string
mode?: 'TEST' | 'PRODUCTION'
theme?: ReactNativePaper.Theme
translations?: Record<string, object> // { 'fr-FR': {...}, 'en-GB': {...} }
}
export const Provider: FC<Props> = ({
locale = 'fr-FR',
mode = 'PRODUCTION',
theme = LyraTheme,
translations,
children,
}) => {
// useLayoutEffect pour éviter un flash de contenu non traduit
useLayoutEffect(() => {
i18n.fallbacks = true
i18n.defaultLocale = 'fr-FR'
i18n.translations = merge({}, internalTranslations, translations)
i18n.locale = locale
}, [locale, translations])
return (
<PaperProvider theme={theme}>
<ConfigContextProvider locale={locale} mode={mode}>
{children}
</ConfigContextProvider>
</PaperProvider>
)
}
À noter que i18n-js n’utilise pas de Provider, il faut initialiser les champs de son instance globale.
Pour la partie relative à l’internationalisation, les problématiques sont résolues :
✅ Une seule dépendance et une seule initialisation pour le gestionnaire d’internationalisation.
✅ Les traductions de la lib et de l’app sont fusionnées ce qui laisse la liberté aux apps d’ajouter ou remplacer les traductions de la lib.
❗ Le seul point qui ne reste pas optimal est que les apps doivent connaitre les clés de traduction exactes dans la lib pour pouvoir les surcharger.
Les paramètres utilisateur
Dernière partie de cet article assez touffu… nous allons aborder les paramètres utilisateur.
L’intégration de la librairie dans les applications doit être totalement transparente pour l’utilisateur.
Les applications et la librairie gèrent en interne leurs propres paramètres pour leurs composants, mais il ne faut proposer à l’utilisateur qu’un seul écran de paramétrage qui permette de régler tous de paramètres.
Nos besoins
Pouvoir intégrer les paramètres de la librairie dans l’écran de paramétrage de l’application
L’utilisateur doit pouvoir modifier des paramètres d’app ou de lib de manière transparente
Les problématiques
Comment passer des paramètres utilisateur à la librairie ?
Comment intégrer des paramètres spécifiques aux composants de la librairie dans l’écran de paramétrage de l’application ?
Passage de paramètres de l’application vers la librairie
Avec notre système de Provider déjà en place, il est facile de passer des paramètres à la librairie.
Ces paramètres sont synchronisés dans un contexte côté librairie et donc accessibles partout dans la librairie.
Voir l’exemple de code du Provider un peu plus haut, les paramètres locale et mode sont des paramètres utilisateurs qui sont gérés au niveau de la librairie.
Intégration des paramètres spécifiques à la librairie
Le comportement de certains composants de la librairie est paramétrable.
Pour que ces paramètres soient parfaitement intégrées, la librairie expose un composant qui se fond parfaitement dans les paramètres de l’application. En effet, ce composant utilise les même composant RNP qui est lui-même correctement configuré au niveau du thème.
La valeur de ces paramètres est stocké dans un contexte interne à la librairie.
L’utilisateur peut donc personnaliser ses paramètres, sans savoir si ceux-ci sont gérés par l’application ou la librairie.
Le screenshot ci-dessous présente l’écran des paramètres de l’application Lyra Collect, le bloc encadré en rouge provient de notre librairie :
✅ L’intégration est donc parfaitement transparente pour l’utilisateur.
✅ L’application peut passer des paramètres personnalisés à la librairie.
✅ La librairie est capable de gérer ses propres paramètres.
L’environnement de développement, l’intégration continue et le déploiement
Dans l’article précédent, nous avons configuré les outils pour la compilation et le packaging de la librairie. Nous allons maintenant voir comment configurer l’environnement de développement, l’intégration continue et le déploiement.
En effet, une des priorités de cette librairie est de proposer une expérience de développement agréable : un développeur doit pouvoir modifier la librairie et la tester sans délai dans son application mobile..
Enfin, nous verrons comment configurer l’intégration continue pour s’assurer de la qualité des développements, éviter les régressions et automatiser les publications.
Nos besoins
Nous pouvons résumer nos besoins comme suit :
Simplicité d’utilisation et bonne expérience de développement (cf. ci-dessus)
Intégration continue avec Bitrise, notre plateforme de CI mobile
Déploiement de la librairie sur notre registry npm interne
Les problématiques
Pour atteindre ces objectifs, plusieurs points restent à éclaircir :
Comment permettre au développeur de développer sans différence notable au sein de la librairie et de son application ?
Comment configurer notre plateforme d’intégration continue pour tester la librairie en isolation ?
S’assurer que la publication de la librairie sur notre registry npm privé fonctionne depuis Bitrise.
L’environnement de développement
La qualité de l’expérience de développement est un point très important à Lyra : il ne faut donc pas que la mise en place de cette librairie ajoute trop de complexité à l’environnement de développement, ou pénalise la productivité des développeurs.
Du coup, le développement de l’application et de la librairie doit continuer de bénéficier des comportement classiques : refresh de composant à chaud, debugger, inspecteur d’éléments etc.
De même, depuis l’application, on doit pouvoir basculer facilement entre une version publiée de la librairie (version officielle) et une version locale (en cours de modification par le développeur), afin de ne pas être obliger de publier une version juste pour la tester dans l’application finale. Il faut donc pouvoir dire au gestionnaire de paquet d’utiliser la version locale de la librairie, et non pas la version publiée disponible sur un registry.
Linking local de notre librairie
Premier essai : yarn link
Généralement lorsque l’on veut « lier » une librairie en local, on utilise yarn/npm link :
cd /path/to/lib # nom du package = @lyra/shared-components
yarn link
cd /path/to/app
yarn link @lyra/shared-components
Malheureusement, dans notre cas, c’est un échec. C’est un problème connu (issue #1) mais Metro ne supporte pas les liens symboliques (symlinks) dans les dépendances ! Il a donc fallu trouver une autre solution …
Yalc est un utilitaire qui utilise un dépôt local dans lequel on peut venir pousser des modules. A chaque mise à jour d’un module, il le copie automatiquement dans les répertoires « node_modules » de tous les projets « abonnés ».
Il n’utilise donc pas de lien symbolique mais une copie directe des fichiers au bon emplacement dans les node_modules.
npm install --global yalc
cd /path/to/lib # nom du package = @lyra/shared-components
yalc push
cd /path/to/app
yalc add @lyra/shared-components
Et ça fonctionne plutôt bien ! L’application démarre et ne se rend compte de rien. A chaque nouvelle commande ‘yalc push’, les sources sont copiées dans les node_modules de l’application cible.
Et cerise sur le gâteau, le watcher de Metro surveille aussi les node_modules, ce qui veut dire qu’à chaque yalc push, Metro déclenche un refresh des composants modifiés. C’est exactement le fonctionnement désiré.
Synchronisation automatique des mises à jour
Nous savons maintenant linker notre librairie en local. Cependant, à chaque modification du code, nous sommes obligés de lancer manuellement un build TypeScript puis la commande ‘yalc push’ pour mettre à jour les sources dans les node_modules de l’application. On peut encore améliorer ça.
Il nous faudrait une sorte de watcher qui nous permette de déclencher automatiquement, à chaque modification, un build TypeScript puis un yalc push.
Or, un utilitaire fait exactement cela : tsc-watch !
Une fois lancé, l’utilitaire déclenche automatiquement un build TypeScript dès qu’il détecte une modification dans le code source. Nouvelle cerise sur le gâteau, on peut lui passer des commandes après chaque build avec l’option –onSuccess → c’est l’endroit idéal pour placer notre yalc push.
On configure donc un script npm côté librairie pour lancer tsc-watch.
Ainsi, à chaque modification sur un fichier de la librairie, un build TypeScript est déclenché, suivi d’un yalc push. L’application recharge les composants modifiés comme si nous développions directement dans l’application !
La configuration côté application
Côté application, il suffit de deux scripts npm pour lier ou délier la librairie locale :
Le yarn install après chaque commande est important dans le cas où les dépendances dans la librairie sont différentes entre la version locale et la version publiée dans nos repositories.
Pour résumer, quand un développeur veut faire une évolution dans la librairie, il est opérationnel en deux commandes : yarn watch depuis la lib et yarn lib:link dans son application.
Ensuite qu’il développe dans son application ou dans la librairie, le comportement est identique ! Il peut continuer à tester ses changements directement dans son application comme avant.
Attention à ne pas publier la configuration locale !
Nous utilisons une plateforme d’intégration continue ainsi que la plateforme d’Expo pour publier nos applications. Nous reviendrons en détail sur ces sujets juste après.
Cependant, dans ce contexte, si la librairie est linkée localement au moment de la publication, ça ne peut pas fonctionner. En effet, quand l’application sera compilée sur les serveurs d’Expo, les références locales ne peuvent pas être résolues.
Il faut donc être vigilant et s’assurer qu’au moment de publier, la librairie ne soit pas configuré en mode « local ».
Pour être sûr de ne jamais se rater (une erreur est si vite arrivée…), nous avons mis en place un hook git pre-push au niveau de chaque application qui vérifie qu’il n’y a pas de package linké localement avant de pousser le code sur la branche ‘main’.
Pour nos hooks git, nous utilisons l’utilitaire husky. La commande yalc check nous permet de vérifier qu’aucun package n’est linké localement dans le projet courant. Exemple de notre fichier de hook pre-push :
.husky/pre-push
#!/bin/sh
. "$(dirname "$0")/_/husky.sh"
git_branch="$(git rev-parse --abbrev-ref HEAD)"
if [ "$git_branch" = "main" ]; then
npx yalc check
fi
yalc check retourne une erreur si un package est linké localement et que nous sommes sur la branche ‘main’, ce qui empêche ainsi le push sur le serveur git.
C’est terminé pour la partie environnement de développement. Les outils mis en place nous permettent de garder une bonne expérience développeur. Le client Expo fonctionne comme avant et ne se rend même pas compte du changement. Le développeur peut donc travailler sur la librairie en testant les modifications directement depuis son application.
Intégration continue et publication de la librairie
Grâce à la plateforme d’intégration continue Bitrise, tout changement de code dans la librairie est testé pour éviter les régressions. La publication de la librairie est également gérée avec Bitrise.
Non-régression
La librairie contient ses propres tests avec Jest, ainsi que sa propre configuration ESLint et Prettier.
A chaque nouveau push, quelque soit la branche, un build est lancé dans Bitrise. Notre workflow contient les étapes suivantes :
yarn install → installation des dépendances
yarn lint → vérification de la syntaxe avec ESLint
yarn test → exécute les tests unitaires et d’intégration avec Jest
yarn build → compile la librairie avec TypeScript
Si une étape échoue, nous sommes notifiés directement par messagerie instantanée.
Ces tests nous permettent de nous assurer que les branches restent stables, surtout la branche ‘main’.
Publication de la librairie
Pour la publication, nous souhaitons que la librairie reste privée mais tout de même accessible depuis l’extérieur, justement pour permettre à Bitrise et Expo d’y accéder au moment des tests et builds de nos applications.
A Lyra, nous avons déjà un registry npm privé (accessible depuis l’extérieur via une authentification forte). C’est donc sur celui-ci que nous allons publier notre librairie.
Après avoir configuré l’authentification dans Bitrise, nous avons créé un nouveau job dans Bitrise qui s’occupe de publier notre librairie. Ce job est déclenché à chaque nouveau tag git.
Ainsi, quand nous voulons publier une nouvelle version de la librairie, il suffit de pousser un tag git. Le job se déclenche alors automatiquement, il effectue tous les tests nécessaires puis publie la librairie.
Ci-dessous une impression d’écran des différents builds de notre librairie sur Bitrise :
Conclusion
L’expérience développeur reste très bonne malgré l’introduction de la librairie.
Les développements en local sont quasi transparents grâce à l’outillage de notre environnement de développement.
Le développeur continue de tester son application, qu’il travail sur la librairie ou sur son application.
La qualité de la librairie reste maitrisée grâce à l’intégration continue.
La librairie reste privée mais tout de même accessible depuis l’extérieur via une authentification.
Acteur historique sur le marché de la monétique, Synalcom, s’impose en tant que distributeur et expert des terminaux de paiement. Ils offrent des solutions variées et complètes en fonction des besoins de chacun de ses clients.
Synalcom et le statut d’IOBSP, la suite logique
Grâce à leur cœur de métier, Synalcom et Lyra ont rapidement bâti une relation solide et de confiance. Pourquoi ne pas proposer des solutions clés en main où tout est inclus et où le client final n’aura rien à faire ? Une solution allant de la location/vente du TPE, l’installation d’outils métiers et de la machine, un accompagnement sur les contrats carte, la hotline mais surtout une domiciliation déjà effective.
C’est alors tout naturellement qu’ils se sont tournés vers Lyra pour devenir agent IOBSP et pouvoir proposer cette offre 360° !
IOBSP, un statut privilégié
Pour rappel, un IOBSP (Intermédiaire en Opérations de Banque et Services de Paiement) est un apporteur d’affaires agissant comme un mandataire. Il s’agit d’une activité réglementée qui ne peut être exercée que par les professionnels autorisés par l’ORIAS. À savoir, ce statut est gratuit et sans démarche : Lyra s’en occupe pour vous !
Réflexion menée, Synalcom devient donc en novembre 2022 agent IOBSP avec Lyra. Le processus se met rapidement en place et les premiers retours tombent. Transparent pour le client et fluide, il reçoit son offre sous forme de pack : terminal de paiement, numéro de domiciliation et contrat, tout ce dont il a besoin pour commencer son activité est envoyé par Synalcom ! Ultra avantageux, cette solution packagée séduit et ce n’est alors pas moins de 5 contrats sous le statut IOBSP qui sont signés pour Synalcom.
Le petit plus : pour tous les clients ayant signés avec nos agents IOBSP, l’accès à la passerelle IP/GPRS Orange est offert !
J’ai été très étonné, et je suis très content de la rapidité pour avoir un numéro de domiciliation.
Jérémy MEUNIER, Directeur Commercial à Synalcom
Concrètement comment ça se passe ?
1- Analyse du client
La collecte des KYC peut commencer. Synalcom étudie le cas de son client pour s’assurer qu’il respecte bien toutes les normes et règles de la compliance. Il collecte également l’ensemble des justificatifs nécessaires à la constitution d’un dossier KYC complet. Une fois que tous les feux semblent être au vert, ils envoient le dossier à nos équipes.
2- Numéro de domiciliation
En moins de 48h, Synalcom reçoit une réponse de Lyra Collect. Si le dossier est accepté, alors le numéro de domiciliation est immédiatement envoyé.
3- GO !
Les services de paiement Lyra Collect sont prêts à être utilisés et le client peut encaisser !
Je suis satisfait de l’exigence qu’impose Lyra. C’est rassurant !
Jérémy MEUNIER, Directeur Commercial à Synlacom
De nombreux projets restent en cours avec Synalcom en tant qu’agent, alors restez connecté et tendez l’oreille, des nouveautés arrivent…
Rapide, transparent et simplificateur, le statut IOBSP a séduit Synalcom. Pourquoi pas vous ?
Gestion des dépendances, des assets et du packaging de la librairie
Les premières problématiques que nous avons abordées lors de l’étude de faisabilité sont en rapport avec la gestion des dépendances et le packaging de la librairie.
Théoriquement, la création et l’utilisation d’une librairie JavaScript est une tâche assez courante et plutôt simple. Mais qu’en est-il dans le cadre d’un projet React Native ?
Le contexte technique
Nos applications utilisent les outils suivants :
TypeScript, JavaScript avec du typage fort TypeScript ajoute une syntaxe supplémentaire de typage fort à JavaScript permettant de capturer les erreurs au plus tôt. Le compilateur TypeScript permet de sortir du code JavaScript standard.
React Native, création d’applications native en React React Native permet de créer des applications mobiles natives écrites en JavaScript. Une seule base de code pour plusieurs applications.
Expo, framework ET plateforme pour React Native Expo est un ensemble d’outils et de services qui facilite et améliore le développement d’application en React Native. Il propose des API supplémentaires et une plateforme qui permet de builder et déployer des applications facilement.
Metro, le bundler JavaScript pour React Native Metro est un bundler, c’est-à-dire qu’il prend tous les fichiers sources du projet et les compile en un seul fichier de sortie, le « bundle ». Il est capable d’appliquer des étapes de transformation du code ainsi que des conversions d’assets (images par exemple) pour les rendre utilisables dans le code.
Nos besoins
La librairie devra donc répondre aux besoins suivants :
Export des types TypeScript
Éviter au maximum la duplication de dépendance pour ne pas alourdir l’application finale
La librairie doit pouvoir embarquer ses propres assets (images, fonts, etc.)
La compilation de la librairie doit rester simple et rapide
Les problématiques
Dès le début du développement, plusieurs questions sont apparues :
Comment va se comporte Metro, le bundler de React Native, avec notre librairie en dépendance ?
Quelle syntaxe est-il capable de gérer dans le contexte Expo ? ES5 ? ES20xx ? ESNext ? TypeScript ??
Est-ce que les assets de la librairie seront embarqués correctement dans l’application finale ?
Comment permettre le partage de dépendances entre l’application et la librairie ?
Gestion des dépendances
À noter que nous utilisons le gestionnaire de paquet Yarn classic (v1). Les autres gestionnaires de paquet comme npm v7+ ou Yarn 2+ peuvent avoir des comportements différents, notamment avec les peerDependencies.
Dans l’environnement node, il existe plusieurs types de dépendances que nous pouvons déclarer dans notre package.json, nous allons nous concentrer sur les trois suivantes :
dependencies : dépendances directes de notre projet, nécessaire au fonctionnement du programme final
devDependencies : dépendances seulement nécessaires au développement : outillage de build, de test, de typage, de qualité de code etc.
peerDependencies : dépendances qui ne sont pas ajoutées par la librairie mais qui doivent être présentes dans le projet cible
Pour rappel, notre problématique ici est que nous souhaitons que l’intégration de notre librairie ne vienne pas alourdir l’application. Il faut que ce soit quasiment transparent en terme de poids et de performance.
Pour ce faire, il faut que la librairie déclare correctement ses dépendances, sinon elles risquent de se retrouver en double dans les modules de l’application finale.
De toute façon, certaines dépendances dites « principales » (par exemple react, react-native ou expo) ne peuvent pas être présentes en double dans les modules, l’application ne pourrait pas fonctionner.
Pour les dépendances dites « utilitaires » (par exemple axios ou date-fns), l’application peut fonctionner avec plusieurs instances de ces dépendances mais elle serait alourdi, ce qu’on nous souhaitons justement éviter.
Pour mieux visualiser la problématique, voici une image qui illustre une mauvaise déclaration de dépendances de la librairie hypothétique « lib-shared-components » :
Les dépendances principales (ici react-native et expo) sont dupliquées, l’application ne pourra probablement pas fonctionner. Et en plus, cette librairie fait exploser le poids total des dépendances.
Maintenant imaginons que la librairie déclare correctement ses dépendances, c’est-à-dire en mettant react-native et expo en peerDependencies, voici le résultat :
La librairie utilisera ainsi les packages react-native et expo déjà présents dans les modules de l’application. Donc pas de problème de duplication ni d’incompatibilité de version.
Plus concrètement, voici à quoi ressemble le package.json de notre librairie :
La dépendance color est un utilitaire utilisé seulement dans la librairie, nous pouvons la laisser dans les dependencies.
Dans les peerDependencies, on a spécifié tous les modules dont la librairie a besoin, ainsi que leur version compatible. La librairie utilisera ainsi les modules déjà en place et ne viendra pas les dupliquer.
Si nous avons tout de même besoin de ces dépendances en mode développement, pour les tests ou pour travailler en isolation par exemple, nous pouvons très bien ajouter ces dépendances dans les devDependencies. Ce type de dépendance ne sera pas ajouté lors de l’installation de la lib par le projet « hôte » et ne risque donc pas de polluer les dépendances de l’application finale.
Maintenant que tout cela est en place, restait à s’assurer que ça fonctionne avec Metro, ce que nous allons voir dans la partie suivante sur le packaging de la librairie.
Packaging de la librairie
Lorsque Metro construit une application React Native, il prend un fichier d’entrée et des options, et sort un seul fichier JavaScript qui contient tout le code et les dépendances. Ce processus contient trois grandes étapes :
Résolution : construction d’un graphe de tous les modules qui sont requis depuis le point d’entrée.
Transformation : tous les modules passent par un « transformer », qui est responsable de convertir (transpiler) un module dans un format compréhensible par la plateforme cible (React Native).
Serialization : fusion de tous les modules transformés dans un seul fichier JavaScript, le bundle.
Habituellement pour des raisons de performance, on ne transforme pas les modules dans le dossier node_modules. Il a donc fallu s’assurer qu’il était possible de configurer les chemins à transformer ou ignorer. Si ce n’est pas possible, la lib devrait être publié dans un format compréhensible par React Native.
Après quelques essais, il se trouve que par défaut, Metro transforme tous les modules. Donc même si notre librairie était publiée en TypeScript directement, l’étape de transformation serait appliquée sur notre module et la compilation se passerait sans problème.
Attention, cela fonctionne car nos applications cibles sont toutes en Expo TypeScript. Si la librairie avait vocation a être distribué plus largement, il faudrait proposer plusieurs formats (ES5, ES2015, TypeScript) pour être compatible avec toutes les configurations.
Notre librairie pourrait donc exposer directement les sources TypeScript, sans étape de build. Mais pour avoir un résultat plus propre et dans les règles de l’art, une étape de build est quand même utile pour effectuer certaines tâches :
Vérification du typage
Ne pas exposer les fichiers de test
Transformer le code TypeScript en JavaScript, ce qui permet d’extraire le typage dans des fichiers séparés
Le compilateur TypeScript (tsc) est capable d’effectuer toutes ces tâches, nous choisissons donc d’utiliser seulement tsc. Pas besoin de se compliquer la vie avec un bundler type Babel ou autre.
Voici à quoi ressemble notre fichier de configuration (tsconfig.json) utilisé pour le build de la librairie :
Avec le fichier de configuration ci-dessus, le compilateur TypeScript se comportera comme ceci :
il parcours les dossiers src et assets à la recherche de fichiers TypeScript (*.ts et *.tsx)
il ignore tous les autres types de fichier ainsi que ceux qui matchent les patterns spécifiés dans le champs exclude (tous les fichiers de test dans notre cas)
pour chaque fichier ts / tsx trouvé, il sort deux fichiers : un fichier JavaScript (.js) dans la syntaxe spécifiée (ESNext) et un fichier de typage (.d.ts)
les fichiers de sortie sont envoyés dans le dossier dist
DOSSIER SRC
DOSSIER DIST
COMPILATION
Gestion des assets
Un asset est un fichier qui vit à côté du code source de votre application dont l’application a besoin au moment de l’exécution. Les assets peuvent être des images, des policesdes fichiers audio, etc.
Notre librairie embarque ses propres assets, principalement des images. Ce sont toutes les images que l’on peut retrouver dans l’application finale : des logos, des icônes etc.
Par exemple dans le screenshot ci-dessous, tous les logos de moyen de paiement (encadrés en rouge) sont des images embarquées en tant qu’asset :
La première question est de savoir si Metro sait résoudre correctement nos assets sachant qu’ils se trouvent dans les node_modules, dossier qui peut parfois être exclu de la résolution des assets ? Après un test, on a pu confirmer que cela ne pose pas de problème, Metro résout par défaut tous les assets quel que soit leur emplacement.
La seconde question est de savoir si Metro va réussir à résoudre nos assets dans la compilation de l’application finale ? Lorsque nous développons, ce sont les sources du dossier src qui sont utilisées. Par contre en mode production, lorsque la librairie est publiée, seuls les fichiers du dossier dist sont exposés.
Il faut savoir que le compilateur tsc ignore complètement les fichiers qui ne sont pas en TypeScript. Donc si des assets sont présents dans le dossier src, ils ne seront pas copiés dans le dossier de sortie dist.
Une solution serait donc de copier manuellement nos assets dans le dossier dist juste après l’étape de compilation. Cela pourrait être automatisé mais ça reste une étape supplémentaire (qu’on souhaite éviter).
Une seconde solution serait de penser notre structure de dossier pour que la résolution d’asset fonctionne aussi bien depuis le dossier src que depuis le dossier dist, en mettant le dossier assets au même niveau que les dossiers src et dist, comme dans cet exemple :
Comme le montre les deux flèches rouges, qu’on se trouve dans le dossier src ou dans le dossier dist, le chemin relatif vers notre asset « logo.png » est valide donc l’import sera correctement résolu.
Avec cette structure, on peut donc importer des assets de manière relative qui fonctionneront aussi bien en mode développement qu’en mode production. Et cela sans étape supplémentaire au moment de la compilation.
Après quelques tests, nous avons pu confirmer que cette solution fonctionne. La problématique des assets est donc résolue !
Conclusion
Notre librairie est écrite en TypeScript à 100 % et elle expose le typage de tous ses composants.
Le partage des dépendances fonctionne entre l’application et la librairie : pas de duplication de dépendance donc pas de surcharge de l’application finale.
La compilation de la librairie reste simple et rapide (1 seule étape) vu qu’on utilise seulement le compilateur TypeScript.
Grâce à notre structure de dossier, la gestion des assets dans la librairie ne pose pas de problème. Cela fonctionne aussi bien en mode développement qu’en mode production.