La fraude par facture crédit consiste pour un fraudeur à détourner le mécanisme de remboursement. En utilisant un TPE pirate, il réalise des remboursements vers des cartes prépayées qu’il contrôle, directement depuis le compte du commerçant. Les fonds sont ensuite retirés ou transférés très rapidement, laissant le commerçant victime d’une perte irréversible, sans recours possible.

Pourquoi la fraude par facture crédit menace directement la trésorerie du commerçant ?

Parce qu’elle cible directement les liquidités de l’entreprise. En créditant frauduleusement des cartes depuis un terminal de paiement à l’insu du commerçant, le fraudeur puise dans sa trésorerie. Le débit est réel, mais la transaction n’a jamais été souhaitée ni validée par les équipes interne.

Cette fraude peut entraîner :

  • Une perte immédiate et irréversible,
  • Un trou dans la trésorerie difficile à combler,
  • Une perte de confiance en interne,
  • Des tensions avec les partenaires bancaires ou les fournisseurs.

Comment reconnaître une fraude à la facturation ?

Prenons un exemple concret : le commerçant constate plusieurs remboursements de petits montants sur des cartes inhabituelles, à des horaires atypiques. Aucun de ses collaborateurs n’a initié ces opérations. Il vient peut-être d’être victime d’une fraude à la facture crédit.

Repérer la fraude par facture crédit

La détection repose sur une surveillance fine des flux financiers. Quelques signaux doivent alerter immédiatement :

  • Remboursements non autorisés : toute opération non initiée par les équipes internes est critique.
  • Schémas répétitifs : mêmes montants, mêmes cartes, ou une série de remboursements concentrés.
  • Flux inhabituels : remboursements à des horaires atypiques, sur des cartes rarement utilisées.
  • Écarts comptables : comparer les relevés bancaires de manière régulière pour constater un écart comptable rapidement.

Aussi, pour contrecarrer la fraude à la facture crédit, certaines banques ou établissement de paiement acquéreur, comme Lyra, n’autorisent pas la fonctionnalité. Le commerçant peut rembourser uniquement via la vente à distance.

Autre moyen pour améliorer la lutte contre la fraude, la demande d’autorisation devient obligatoire chez VISA et MasterCard lors d’un remboursement, permettant d’avoir un retour émetteur sur le bien-fondé du remboursement

Ces indices, constituent des signaux précieux pour anticiper et stopper une fraude avant qu’elle ne compromette la rentabilité.

Que faire si vous êtes victime d’une fraude par facture crédit ?

  1. Suspendre immédiatement tout autre remboursement suspect.
  2. Bloquer le TPE concerné pour empêcher de nouvelles opérations.
  3. Contacter votre banque pour signaler les opérations et enclencher une enquête.
  4. Porter plainte auprès des autorités compétentes.
  5. Analyser et documenter l’incident : numéros de cartes, heures des remboursements, identités impliquées.
  6. Informer les équipes pour éviter que la fraude ne se reproduise.

Limiter le risque de fraude à la facturation : nos conseils d’experts paiement

Voici quelques bonnes pratiques à appliquer :

  • Contrôler les flux quotidiennement : rapprocher les remboursements des ventes réelles.
  • Réagir sans délai : au moindre doute, bloquer le TPE suspect et enquêter.
  • Mettre en place des alertes automatiques : surveiller les remboursements anormaux (mêmes montants, fréquences inhabituelles).
  • Renforcer la gestion des accès : seuls les collaborateurs autorisés doivent pouvoir valider des remboursements.
  • Capitaliser sur l’expérience : chaque tentative de fraude doit être analysée pour adapter les procédures et former les équipes.
  • Écarts comptables : remarquer un écart comptable permet de repérer la fraude. Comparer les tickets TPE et les relevés bancaires permet de repérer les anomalies le plus rapidement possible.

Si vous avez un doute ou souhaitez renforcer vos dispositifs de lutte contre la fraude, les équipes Lyra restent à votre disposition pour vous conseiller et vous accompagner.


Jusqu’ici, pour proposer Apple Pay en ligne avec notre offre PayZen en redirection, Apple imposait au commerçant d’obtenir un certificat dédié et la création d’un compte développeur Apple. Une procédure chronophage, technique et coûteuse, freinant l’accès de ce moyen de paiement pour les commerçants désirant bénéficier des avantages apportés par les wallets.

Pour lever ces obstacles, Lyra a œuvré auprès d’Apple afin de supprimer ces contraintes pour les intégrations en redirection et formulaire embarqué.

Apple Pay, une expérience fluide, un levier de performance

Ce moyen de paiement qui s’affranchit de l’authentification 3DS (la validation est réalisée directement sur l’appareil Apple de l’acheteur) améliore de façon considérablement l’acte de paiement, particulièrement sur mobile.
Compatible avec Mac, Windows, Linux et l’ensemble des navigateurs, Apple Pay est accessible à tous vos acheteurs disposant d’un iPhone, quel que soit l’appareil utilisé pour effectuer leur achat sur votre site.
Aujourd’hui, 20 à 40% (selon les profils d’acheteurs ) des paiements en ligne par carte sont réalisés via Apple Pay.
Et les chiffres parlent d’eux-mêmes : au cours des trois dernières années, nos clients intégrant Apple Pay ont atteint un taux de succès jusqu’à 96,5 %, nettement supérieur à celui de la carte bancaire classique !

En savoir plus sur Apple Pay

Aujourd’hui, activez rapidement Apple Pay

Grâce à cette dernière évolution, Apple Pay devient accessible au plus grand nombre. Lyra prend entièrement en charge la gestion du certificat Apple, vous offrant une capacité d’activation très rapide. Plus de besoin de compte développeur ni de certificat dédié pour votre page en redirection ou en paiement embarqué. Apple Pay est à portée de clic !

Prêt à vous lancer ?

La fraude au paiement MOTO est un défi de taille pour les commerçants. Elle survient lorsqu’un paiement est réalisé à distance par courrier (Mail Order) ou téléphone (Telephone Order), sans « présenter » physiquement la carte bancaire au commerçant. Ce mode de paiement est pratique : il permet de conclure une vente à distance, souvent par téléphone ou via un formulaire papier. Et c’est justement l’absence du porteur de carte, lors du paiement, qui le rend particulièrement vulnérable aux risques de fraude.

MOTO (Mail Order Telephone Order) : un mode de paiement exposé aux fraudes

Bien que peu utilisé (2,8% des paiements), la vente à distance est la cible privilégiée des fraudeurs. Elle concentre 8,5 % du montant total de fraude à la carte.

Le taux de fraude au paiement MOTO est :

  • 5 fois plus élevé que les paiements par carte en général,
  • 4 fois plus élevé que les chèques.

Face à ce risque, l’OSMP incite à restreindre son usage et à privilégier des alternatives sécurisées.

Les raisons de cette forte exposition à la fraude :

  • Canaux vulnérables : téléphone et e-mail facilement détournables, surtout en situation d’urgence.
  • Pas de carte ni de porteur présent : aucune vérification visuelle possible.
  • Absence d’authentification forte : pas de 3D Secure 2, contrairement aux paiements en ligne.
  • Responsabilité totale du commerçant : en cas de fraude ou de contestation, il n’est pas protégé.
  • Contestations de paiement fréquentes : facilité pour le client de nier une transaction, notamment en cas de carte volée.
  • Saisie manuelle des données : augmente le risque d’erreur ou de vol.
  • Pas de preuve numérique du consentement : aucun justificatif légal en cas de litige.

Les cas typiques de fraude au paiement MOTO

Voici quelques exemples fréquents de fraude pour les ventes par correspondance selon les secteurs d’activité :

  • Tourisme (agences de voyages, hôtels) : réservation de séjour avec une carte volée, puis annulation ou modification après usage du service.
  • Faux remboursements : demande de remboursement sur une carte ou un compte différent.
  • Fournisseur pro : commande importante par téléphone, puis contestation du paiement.
  • Dépannage : un faux technicien qui facture une urgence par téléphone et disparaît.
  • Faux recouvrement : paiement exigé sous pression par un service frauduleux.
  • Collectivités : demande de paiement avec une carte frauduleuse par téléphone ou formulaire, lors d’un paiement pour la cantine scolaire par exemple.

Dans tous les cas, l’absence d’authentification forte et la distance facilitent la fraude.

Les signaux d’alerte à surveiller sur vos paiements MOTO

Pour détecter une fraude au paiement MOTO, voici les indicateurs à surveiller :

  1. Une carte jamais utilisée auparavant pour ce client ou ce type d’achat.
  2. Une adresse de livraison ou de facturation différente de l’adresse habituelle, voire incohérente.
  3. Une commande inhabituelle ou de montant élevé.
  4. Un délai très court entre la prise de commande et la demande d’expédition ou d’intervention. Caractère d’urgence pour profiter du service ou du produit.
  5. Une demande de modification de livraison, de facturation ou d’annulation rapidement après le paiement.
  6. Des coordonnées suspectes (téléphoniques ou mails)
  7. Une personne qui, au téléphone notamment, tente d’utiliser plusieurs cartes: « Je vais essayer celle de ma femme, mon mari, mon oncle, ma cousine etc … »
  8. Une observation et un ajustement des règles de vélocité (montant cumulé des achats / carte / commerçant / 24 heures glissantes).

Se prémunir contre la fraude au paiement MOTO

Face aux limites des ventes par correspondance, plusieurs alternatives plus sûres, fournies par des prestataires de services de paiements comme Lyra, peuvent être mises en place pour réduire les risques de fraude. Ces solutions permettent de conserver la souplesse du paiement à distance tout en renforçant les mécanismes de contrôle et d’authentification.

Les alternatives au paiement MOTO

  • Le paiement par lien (parmi les options les plus accessibles).
  • L’utilisation de formulaires de collecte de données sécurisés
  • Le prélèvement direct sur le compte en banque
  • L’envoi de la facture par le commerçant avec son IBAN
  • L’initiation de virement (ou paiement)

Les bonnes pratiques à mettre en place pour limiter la fraude

  • Vérifier les informations du client : croiser les données de facturation, de livraison, et les coordonnées bancaires permet de détecter des incohérences, demander la carte d’identité du client (si amateur il va abandonner, si un pro il va envoyer une carte d’identité falsifiée)
  • Former les équipes internes : sensibiliser les opérateurs à la détection de signaux faibles et à l’importance des vérifications manuelles renforce la vigilance.
  • Documenter chaque transaction : conserver des preuves de l’accord (enregistrement vocal, e-mail de confirmation, formulaire signé) peut faciliter la gestion des contestations. Utile surtout pour les impayés.
  • Définir un montant maximum : peut contribuer à protéger la trésorerie en cas de contestation d’un paiement.
  • Faire le remboursement uniquement sur la carte initiale qui a effectué le paiement.
  • Mettre en place des procédures internes anti-fraude : pour lutter contre les fraudes internes liées au paiement MOTO, certaines enseignes mettent en place des procédures spécifiques, comme les « chambres blanches », des espaces sans outils d’écriture ni supports, empêchant la copie des données de carte bancaire.

La fraude au paiement MOTO est bien réelle et représente un risque à bien maîtriser. Lyra vous accompagne vers la sécurisation de vos ventes MOTO pour limiter votre exposition à la fraude.

La fraude au moyen de paiement s’impose comme une réalité quotidienne pour de nombreux commerçants. Elle progresse au rythme des usages, des technologies et des opportunités qu’offre chaque canal de vente. Pour s’en prémunir, il faut comprendre, anticiper et bâtir une stratégie de défense adaptée à son activité. C’est dans cet esprit que nos experts ont imaginé et conçu un livre blanc dédié à la lutte contre la fraude au moyen de paiement.

Télécharger notre livre blanc sur la lutte contre la fraude au paiement

Clair, structuré et nourri de données récentes, ce livre blanc met en lumière les principaux risques, décortique les méthodes des fraudeurs (camouflage, carding, détournement, mirage…) et partage les leviers pour consolider et fiabiliser sa brique paiement. Un contenu exclusif pour les acteurs du commerce qui souhaitent garder une longueur d’avance, anticiper les menaces et sécuriser leurs transactions durablement.

Au sommaire :

  • Chiffres clés et tendances à retenir
  • Panorama des fraudes au paiement les plus courantes
  • Impact de la fraude sur la rentabilité du commerçant et la relation client
  • Mécanismes du chargeback et de la rétrofacturation
  • Objectif, motivations et modes opératoires des fraudeurs
  • Outils et bonnes pratiques pour renforcer la sécurité
  • Exemples concrets et retours d’expérience

La fraude touche tous les moyens de paiement

En ligne comme en point de vente physique, chaque moyen de paiement est concerné. Les fraudeurs se réinventent sans cesse, exploitent les nouveaux usages et mutualisent leurs techniques pour contourner les dispositifs de sécurité.

D’après le dernier rapport de l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement (OSMP), la fraude en France représente 1,2 milliard d’euros en 2024 pour 7,8 millions de transactions.

Si la carte bancaire concentre 40 % des montants fraudés et 94 % des cas recensés, d’autres moyens sont également ciblés :

  • le virement (qui pèse près de 30 % des montants fraudés et est souvent utilisé dans des escroqueries ciblant les entreprises),
  • le chèque (toujours exploité pour les fraudes à grande échelle),
  • le prélèvement (détourné via phishing ou usurpation d’identité).

Chaque transaction, même conforme en apparence, peut donc masquer un risque latent de perte sèche voire de chargeback qui double le coût initial de la vente. C’est précisément sur ces enjeux que Lyra mobilise son expertise : aider les commerçants à anticiper les risques, renforcer leur stratégie antifraude et transformer la sécurité en levier de performance.

La stratégie Cruiseline : placer l’expérience client au cœur de chaque paiement

Leader de la vente en ligne de voyages et de croisières en Europe, Cruiseline s’est imposé grâce à une approche 100 % digitale et un accompagnement humain fort, porté par plus de 450 conseillers spécialisés.

De la planification du voyage au paiement, chaque étape du parcours client compte pour cette entreprise.

C’est dans cette optique que Cruiseline s’est rapproché de Lyra pour l’accompagner dans une optimisation ambitieuse de son expérience de paiement. Le tout, autour de trois axes clés.

  1. Offrir un parcours d’achat fluide et sans friction
  2. Lever les freins à l’achat grâce à des moyens et services de paiement adaptés à l’Europe
  3. Accélérer son implantation, notamment en Espagne et au Portugal via des moyens de paiement locaux

Pour répondre à ces enjeux, Lyra a mis en place un accompagnement sur mesure auprès de leurs différentes équipes opérationnelles.

Comment offrir un parcours d’achat frictionless ?

L’enjeu principal : simplifier le paiement sans compromettre la sécurité ni la conversion.

L’une des premières étapes a consisté à définir main dans la main l’UX parfaite en prenant en compte le profil de leurs clients, leur organisation interne et les meilleures pratiques observées chez d’autres e-commerçants. Notre paiement embarqué a été la fonctionnalité clé pour réaliser cette nouvelle orientation. 

Cruiseline Lyra Check out optimisé

Pour aller encore plus loin dans la fluidité, Cruiseline a activé les wallets Apple Pay, Google Pay, Samsung Pay et PayPal, une évidence quand plus de 60 % des ventes sont réalisées sur mobile.

En moins de 6 mois, ces wallets représentent déjà 2,5% des ventes, avec un panier moyen de 1 500 €. Une adoption rapide, signe que les clients sont prêts à embarquer sur un parcours de paiement simplifié.

Comment lever les freins à l’achat grâce à sa solution de paiement ?

Pour des paniers aussi élevés, la contrainte des plafonds carte est un risque important d’abandon panier. L’initiation de virement, entièrement en ligne, constitue une alternative intéressante d’autant plus qu’elle est disponible pour l’ensemble des utilisateurs européens via la solution Lyra. Les résultats sont au rendez-vous : les paiements par virement affichent un panier moyen supérieur (2 000 €) et séduisent particulièrement les clients espagnols qui représentent déjà 77 % des ventes par virement.

Prochaine étape : proposer des solutions de paiement en plusieurs fois (Buy Now Pay Later).

Les différentes solutions de BNPL disponibles chez Lyra (Alma, Cofidis, Floa, PayPal 4*,…), permettront facilement à Cruiseline de choisir la plus adaptée à son activité et à son public, tout en maintenant un haut niveau d’acceptation des dossiers.

Pourquoi avoir une approche locale en e-commerce ?

Afin de s’imposer sur les marchés espagnol et portugais, Cruiseline a fait confiance à Lyra. Ensemble ils ont intégré les moyens de paiement locaux préférés des consommateurs :

  • MB Way au Portugal : 5 millions d’utilisateurs, 45 % des transactions e-commerce au Portugal
  • Bizum en Espagne : 25 millions d’utilisateurs, 63% des transactions e-commerce en Espagne

Un choix stratégique et payant : en moins de six mois, Bizum représente déjà +20 % des ventes de Cruiseline en Espagne, tandis que MB Way atteint 14 % au Portugal.

Parallèlement, le taux d’acceptation global a grimpé à 92 %, contre une moyenne de 66 % en e-commerce pour des paniers et secteurs équivalents.

Des chiffres qui en disent long et qui traduisent une adoption rapide et naturelle de la part des utilisateurs.

La centralisation et l’accompagnement, les éléments clés de succès

Plus qu’une simple addition de fonctionnalités ou de moyens de paiement, c’est la richesse des capacités offertes par un prestataire unique et son accompagnement qui a fait toute la différence.

Aujourd’hui, Lyra continue d’accompagner Cruiseline dans sa croissance. Le focus est mis sur l’international et l’anticipation des nouvelles attentes du marché. Paiement en plusieurs fois et Wero seront les prochains projets visés.


Vous souhaitez affiner votre stratégie paiement ?

Lyra Collect, filiale du Groupe Lyra spécialisée dans les solutions de paiement, rejoint officiellement l’European Payments Initiative (EPI). Grâce à ce partenariat, Lyra Collect accède au statut d’acquéreur pour l’acceptation de Wero, le nouveau moyen de paiement européen fondé sur le virement instantané.

L’ouverture au service concernera dès fin 2025 l’Allemagne et la Belgique. Il s’étendra par la suite progressivement en 2026 à la France en suivant le calendrier de déploiement des établissements bancaires.

Wero : le wallet européen, alternative européenne à la carte bancaire

Déjà adoptée par plus de 45 millions d’utilisateurs en Europe, Wero s’est imposée comme une solution simple, rapide et sécurisée pour les transferts d’argents instantanés entre particuliers.

Après avoir conquis les particuliers, Wero passe à la vitesse supérieure. Le moyen de paiement élargit son usage au e-commerce et à l’acception en point de vente.

Objectif : proposer une solution de paiement souveraine, universelle et acceptée partout en Europe.

De plus en plus d’Européens pourront choisir de payer localement avec Wero et la reconnaitront comme une solution souveraine, sécurisée et efficace, réellement adaptée à leurs besoins. Le lancement de Wero par Lyra Collect permettra aux commerçants en France, en Allemagne et en Belgique de bénéficier de toute l’expertise de Lyra dans les moyens de paiement alternatif et les wallets et à Wero de continuer de se déployer partout en Europe avec succès. 

Martina Weimert, PDG de la société EPI

Lyra, un partenariat stratégique pour les commerçants et Wero

Avec l’appui des experts du secteur des paiements, l’EPI met tout en œuvre pour offrir aux commerçants un service fiable et facilement activable.

Être parmi les premiers à proposer Wero à nos clients et partenaires était une évidence, à un moment où la demande d’alternatives à la carte s’intensifie.

Clothilde Leclerc, Présidente de Lyra Collect

Un engagement pour la souveraineté des paiements européens

Depuis plus de 20 ans, le Groupe Lyra soutient les initiatives européennes. La société apporte son expertise pour garantir la sécurité des paiements et favoriser l’émergence d’innovation.

Devenir membre principal d’EPI conclut un travail collaboratif. Ensemble, nous rendons accessible à tous les Européens ce moyen de paiement innovant et participons au développement d’un réseau européen fort.

Alain Lacour, Président du Groupe Lyra

Découvrez le replay de notre table ronde spéciale Wallets – Le futur est déjà là!

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Le terminal de paiement électronique (TPE) est un équipement essentiel pour tout commerce physique, garantissant rapidité et fiabilité des encaissements. Pourtant, chaque année, des milliers d’entreprises subissent des pertes financières importantes à cause de fraude sur terminaux de paiement. Tous les commerçants sont concernés, particulièrement les secteurs à forte affluence comme la restauration.

Le terminal de paiement est aussi la cible privilégiée des fraudeurs, notamment sur les lieux à forte densité touristique. Il peut être la cible de différentes fraudes, qu’il est nécessaire de connaitre pour s’en prémunir.

L’échange de terminal de paiement

Qu’est-ce que l’échange de terminal de paiement ?

L’échange de terminal de paiement est une technique de fraude courante, ciblant les commerces physiques, notamment ceux disposant d’un flux client important. Le principe est simple mais redoutablement efficace : un fraudeur substitue le terminal de paiement du commerçant par un terminal pirate, en profitant d’un moment d’inattention. Ce terminal pré-paramétré redirige les paiements vers un autre compte bancaire que celui du commerçant, souvent à l’étranger.

Cette fraude peut également concerner les QR codes statiques apposés sur les comptoirs. Dans ce cas, le fraudeur remplace le QR code authentique par un faux, dirigeant les encaissements vers son propre compte, depuis une page de paiement en ligne.

Le caractère insidieux de ces manipulations repose sur leur exécution rapide et discrète, souvent en moins d’une minute.

Pourquoi cette fraude est-elle dangereuse pour les commerçants ?

Les conséquences de l’échange de terminal ou d’un QR code peuvent être dramatiques :

  • Perte directe du chiffre d’affaires : les transactions sont encaissées par le fraudeur et non par le commerçant.
  • Dégradation de la confiance des clients : un client règle l’achat sans que le commerçant reçoive le paiement. Cela peut engendrer des litiges commerciaux et une méfiance du client.
  • Difficulté à détecter rapidement la fraude : tant que les anomalies ne sont pas constatées dans les flux bancaires, la fraude peut passer inaperçue.

De plus, les pertes peuvent s’accumuler sur plusieurs jours, voire semaines, si le commerçant ne procède pas à des vérifications régulières. Cela peut impacter gravement la trésorerie d’un commerce, en particulier les commerces saisonniers.

Comment reconnaître un terminal piraté ?

Plusieurs signes doivent alerter :

  • Absence de visibilité des paiements du TPE sur l’interface de suivi des transactions en temps réel (Back office). En effet, les paiements réalisés sur un terminal piraté ne remontent pas dans cet outil de pilotage.
  • Absence d’encaissement sur le compte bancaire alors que les paiements ont été confirmés sur le TPE.
  • Messages inhabituels sur l’écran du terminal, comme des alertes techniques ou des codes d’erreur.
  • Apparence modifiée du TPE : coque, autocollants d’assistance ou de marque, usure incohérente.
  • Informations erronées sur les tickets : identifiant commerçant, nom de l’enseigne, numéros de banque incorrects.

Une vérification quotidienne des tickets émis, des télécollectes, et des flux bancaires est essentielle pour repérer rapidement ces anomalies.

Que faire en cas de suspicion ou d’échange avéré ?

Si le commerçant suspecte une fraude ou constate un échange de TPE, il doit :

  • Isoler immédiatement le terminal suspect : le débrancher, ne plus l’utiliser, et le mettre à l’écart du comptoir.
  • Contacter le prestataire de paiement pour obtenir une analyse rapide des flux de transaction et vérifier l’origine du terminal.
  • Remplacer le TPE par un équipement sûr fourni par un fournisseur certifié.
  • Rassembler les preuves : les tickets, les captures d’écran ou les vidéos de surveillance peuvent être utiles pour l’enquête.
  • Déposer plainte auprès des autorités compétentes si les pertes sont confirmées.

Une prise en charge rapide permet non seulement de limiter les pertes mais aussi d’éviter une répétition du scénario dans le futur.

Les bons réflexes pour prévenir la fraude

Eviter cette fraude, repose avant tout sur la vigilance quotidienne, le respect des procédures et l’implication du personnel. En intégrant ces réflexes au quotidien, les commerces peuvent éviter les pertes financières liées à cette fraude, protéger leur clientèle et maintenir une activité sûre et fluide.

  • Ne jamais laisser un TPE sans surveillance : lors des heures d’ouverture comme de fermeture, il faut s’assurer que le terminal soit toujours visible et accessible uniquement au personnel autorisé.
  • Apposer un marquage distinctif : un autocollant unique, une étiquette ou une marque au feutre sur le terminal permet de le reconnaître instantanément. Ce signe sert aussi de dissuasion visible.
  • Former les équipes : sensibiliser les employés aux risques d’usurpation, à l’importance de vérifier l’identité de tout intervenant technique, et aux signes avant-coureurs d’une fraude.
  • Vérifier les tickets et les télécollectes : en fin de journée, le commerçant doit s’assurer que les montants, les identifiants commerçant et les codes banque sont corrects.
  • Inspecter les QR codes : dans le cas d’encaissement par QR code statique, il faut le tester et vérifier que l’URL de la page est la bonne.

Les autres fraudes sur les terminaux de paiement

La duplication du terminal de paiement

Grâce aux informations sur un ticket acheteur, le fraudeur peut paramétrer un terminal lui appartenant pour effectuer des remboursements sur ces propres cartes.

Cette fraude s’identifie en suivant quotidiennement le nombre de remboursements effectués par le terminal.

En cas de suspicion, il est conseillé de :

  • Contacter son prestataire de paiement pour bloquer les cartes utilisées dans ces remboursements,
  • Changer le terminal pour avoir de nouveaux paramètres

L’appel du support technique

Un fraudeur peut contacter un commerçant en usurpant l’identité du support technique ou de la banque ayant fournie le terminal. En prétextant un problème sur ce dernier, il peut inciter le commerçant à procéder à des manipulations à distance ou proposer son remplacement.

Il existe aussi le cas où le fraudeur se fait passer pour un agent d’opérateur de téléphonie pour installer un nouveau téléphone IP ou répéteur wifi. Ce système permet de récupérer tout ou en partie les flux du terminal de paiement et de les renvoyer, via internet, vers une autre adresse IP.

Afin de ne pas attirer l’attention de la victime, le fraudeur peut choisir de détourner et prélever un faible pourcentage des paiements, rendant la découverte de la fraude tardive pour le commerçant.

Pour se prémunir de ce type de fraude, le commerçant doit refuser toute demande sans avoir vérifié l’identité du demandeur. Il est préférable de rappeler le support sur le numéro habituel pour vérifier l’origine de l’appel.

Le remboursement frauduleux

Cette fraude est très courante. Le fraudeur achète un produit avec une carte volée et revient quelques jours plus tard pour se faire rembourser. Le remboursement se fait sur une autre carte qui lui appartient cette fois-ci.

Lorsque le véritable propriétaire de la carte volée signale la fraude, sa banque annule la transaction initiale. Le commerçant se retrouve avec un impayé.

Le commerçant doit toujours effectuer le remboursement sur la même carte que celle utilisée pour l’achat. Ne jamais rembourser sur une carte différente.

Aujourd’hui, les sites e-commerce sont la cible de nombreuses cyberattaques. En 2024, pas moins de 67% des entreprises françaises ont été victimes d’au moins une cyberattaque, contre 53 % en 2023 (Rapport Hiscox, 2024). En cause : l’exploitation de failles dans les infrastructures informatiques. Les cybercriminels interceptent des données non chiffrées, injectent des scripts malveillants et/ou modifient les paramètres d’un site e-commerce, le tout, bien évidemment à l’insu de leur propriétaire légitime. Parmi les scénarios les plus redoutés, le détournement d’un parcours de paiement est très souvent utilisé. L’étape du parcours de paiement peut être détournée en manipulant la configuration du site.

Concrètement, les acheteurs accèdent à une fausse page de paiement, pensant encore naviguer dans l’environnement du commerçant. Résultat : les fonds ne parviennent jamais au bon destinataire, et les données bancaires peuvent être compromises. Ce type d’attaque sournoise détourne directement les fonds ou les informations bancaires vers le fraudeur.

De plus, la fraude est souvent détectée tardivement, généralement au moment où le commerçant constate l’absence de paiements sur son compte. Pour l’acheteur, ces données cartes peuvent se retrouver en vente sur le marché illégal et réutilisées sur d’autres sites.

Comment fonctionne en détail le détournement d’un parcours de paiement ?

Pour parvenir à leurs fins, les cybercriminels exploitent différents points d’entrée afin de compromettre le site :

  • Phishing : en trompant un employé, ils obtiennent des accès administrateur. Selon le Baromètre CESIN 2025, le phishing reste le vecteur dominant (60%) lors d’une cyberattaque, suivi de l’exploitation d’une faille existante (47%).
  • Malware : en infectant un poste de travail ou un serveur, ils parviennent à modifier le lien de connexion avec la page de paiement.
  • Scripts tiers compromis : de nombreux sites e-commerce intègrent des bibliothèques externes (JavaScript, plug-ins). Une altération de ces ressources peut ouvrir la porte à l’injection de code malveillant.
  • Intrusions dans la chaîne d’approvisionnement : le pirate cible l’hébergeur du site, l’agence de développement ou le CMS utilisé afin de propager du code infecté sur plusieurs sites en même temps.

De manière générale, le détournement d’un parcours de paiement suit un scénario en plusieurs étapes :

  1. Infiltration / accès : l’attaquant parvient à pénétrer le système
  2. Modification de l’accès à la page de paiement : le code est discrètement altéré pour rediriger les clients sur une autre page de paiement.
  3. Interception ou redirection : le fraudeur intercepte les données de paiement et redirige le client vers une fausse page de paiement, sur ses propres serveurs.
  4. Restitution et camouflage : pour retarder la détection, le pirate affiche au client un parcours de paiement réaliste, évitant ainsi de susciter des soupçons.

Identifier la source du détournement peut être difficile et prendre du temps. Particulièrement si le pirate insère un script malveillant, modifiant subtilement le code d’affichage de la page de paiement.

Conséquences du détournement d’un parcours de paiement pour le commerçant

Pour le commerçant, les impacts d’un détournement d’un parcours de paiement sont immédiats et multiples :

  • Pertes financières directes : Plus aucune commande n’aboutit réellement, ni n’est réglée.
  • Atteinte à la réputation : perte de confiance des clients et dégradation de l’image de marque. En effet, 47% des commerces qui sont victimes de cyberattaque perdent des prospects et 43% perdent des clients (rapport Hiscox).
  • Risques juridiques et réglementaires : dans le cas d’un e-commerçant proposant l’étape du paiement sur son site, sans que l’environnement ne soit conforme aux normes de sécurité (ex. PCI DSS). Le commerçant sera tenu responsable.
  • Coûts techniques et opérationnels : interruption temporaire du site, restauration technique, analyses de sécurité, renforcement des systèmes.

Signes d’alerte : comment repérer un détournement d’un parcours de paiement en cours ?

Pour limiter les dommages, il est crucial de détecter rapidement les signaux faibles. Voici quelques indicateurs qui doivent alerter immédiatement :

  • Commandes validées mais fonds non encaissés : c’est le premier indicateur d’une fraude active.
  • Redirections non souhaitées vers des pages externes lors du paiement.
  • Affichages suspects sur la page de paiement (logo, texte, URL, bouton…).
  • Alertes de sécurité envoyées par l’hébergeur ou l’agence web.

Que faire immédiatement en cas d’attaque détectée ?

Des actions rapides et précises sont essentielles, en cas de fraude liée au détournement du parcours de paiement.

  1. Suspendre temporairement l’activité : désactiver le bouton de validation au niveau du panier en affichant un message informatif ou rendre le catalogue inactif pour stopper les pertes.
  2. Alerter les équipes et partenaires techniques afin d’identifier et corriger la faille.
  3. Changer immédiatement tous les identifiants et mots de passe d’accès au site et aux services associés.
  4. Informer les clients et autorités compétentes si des données sensibles ont été compromises.

Mesures de prévention à long terme

Des bonnes pratiques de sécurité permettent de réduire considérablement les risques :

  • Monitoring continu du site web.
  • Alertes en temps réel pour repérer les anomalies.
  • Mises à jour régulières du CMS, des plugins et des scripts tiers.
  • Authentification forte pour les accès administrateurs.
  • Surveillance et analyse des connexions au serveur.
  • Audit de sécurité périodique avec un prestataire spécialisé.

Bons réflexes : Tester régulièrement le parcours de paiement et rester vigilant sur les rapprochements bancaires, pour détecter rapidement toute anomalie.

Le détournement du parcours de paiement est l’un des risques e-commerce les plus dangereux pour les commerçants. Cette fraude combine pertes financières, atteinte à la réputation et risques réglementaires. La clé réside dans la vigilance, la détection précoce et dans la prévention à long terme. Anticiper cette menace, c’est protéger la pérennité de son commerce en ligne.